
Archigraphe | Heath Huston



The Freedmen’s Ring
Ce groupe opérait dans les années 3285. Il était connu pour ses attaques coordonnées aux niveaux politique et commercial, dans le but d’empêcher toutes formes d’aides entre la Fédération et l’Alliance. Après l’épisode tragique de Blue Vortex, des documents ont mis en lumière leur affiliation avec une branche dissidente de l’Empire.
Les informations datant d’avant septembre 3301 concernant l’Archigraphe Huston, sont classifiées “Secret Défense” au sein de la Fédération. Seul son lieu de naissance dans le système Cosi est accessible aux plus persévérants.
Des détails sur la bataille de Blue Vortex, comme ce cliché ci-dessus, laissent à penser que ce supposé ancien capitaine de corvette, aurait prit part à une mission de reconnaissance visant à confirmer le développement de nouvelles armes anti-matière, par un groupuscule anarchiste dénommé “The Freedmen’s Ring”.
Le compte-rendu faisait état d’une explosion si dévastatrice, qu’elle aurait totalement vaporisé une zone dans un rayon de 6sl, tuant plus de 357 millions d’humains. Depuis, l’existence même du cmdr a disparu des rapports militaires et civiles.
Ce n’est que depuis octobre 3301, en se faisant connaître par la création de la LGC que des journalistes de la revue “FED Action” spéculent sur la biographie de l’Archigraphe, en témoigne cet extrait : << La LGC se veut pacifiste et neutre, ne serait-ce pas là une prise de conscience tardive de la part de son fondateur ? Et ce côté pseudo-religieux scientifique dans la désignation de leurs membres, pense-t-il soulager son “âme” en s’inspirant du divin ? >>.
Heath Huston a par la suite réagi à ces lignes :
<< Il est étrange que dès lors qu’un groupe ne prend pas les armes pour détruire ou s’approprier la vie d’autrui, on les montre du doigt, affirmant même qu’un esprit malsain y règne. Les journalistes sont-ils les nouveaux inquisiteurs ? >>
Rappelons tout de même qu’aucun document officieux et encore moins officiels, ne peuvent corroborer son lien avec Blue Vortex à l’heure actuelle.
à la question sur la motivation et l’origine des finances de la Guilde, l’Archigraphe répond : << L’Humanité grandit mais ne garde de son passé que sa soif de guerre, de colère et de haine envers ses semblables. Il me paraissait opportun d’apporter un équilibre en tentant d’élargir nos ambitions. La recherche scientifique fondamentale et la connaissance de notre galaxie sont un moteur bien plus grand que la discorde. En ce qui concerne nos finances, c’est à la découverte de mondes lointains que je la dois, ainsi qu’à quelques erreurs de jeunesse. >>
Il est certain qu’un grand nombre de regards se tournent vers la Guilde des Cartographes en ce moment, par curiosité ou par suspicion…
gouverneur | kadima kalgar



Mon nom est Kadima, Kadima Kalgar, mais on m’appelle le plus souvent « Kadi », ce qui m’est largement suffisant.
Je me souviens de ce qu’étaient les débuts de ce tout nouveau siècle et, en revoyant les images se bousculer dans ma tête, nous étions précisément en 3204. J’étais né 29 ans plus tôt dans une famille à l’éducation classique qui devait sa bonne fortune autant à ses relations sociales qu’à son réseau commercial développé par mes aïeux depuis des générations dans les systèmes gravitant autour de Ross 780.
Une modeste flottille commerciale familiale de trois vaisseaux composait son capital principal, à l’aide d’un Adder, d’un T6 et d’un monumental Panther Clipper LX signé Zorgon Peterson. Si le LX embarquait ses propres chasseurs pour assurer sa sécurité en sus de son armement capable de mener à lui tout seul un assaut orbital létal, l’Adder et le T6 étaient souvent escortés par notre escadrille de soutien de la Kalgar Corp, à savoir un couple d’Eagle MkII, un Cobra MkIII et même un antique Sidewinder MkI.
C’est d’ailleurs dans ce petit Faulcon Delacy que j’ai été recruté comme pilote polyvalent par l’Académie militaire sur Eravate, après de longues années passées dans la navigation marchande en qualité de second-maître, puis bien plus tard comme major à bord d’un Python doté d’un réacteur militaire de classe 4 et spécialisé dans le transport de produits rares aux confins de l’espace habité ou dans l’espace profond pour toutes sortes de missions, disons « encore plus secrètes ».
Quoique résolument engagé depuis ma tendre jeunesse dans la lutte contre toutes les formes d’esclavage moderne et proche partisan du mouvement abolitionniste initié par la Fédération, le drame de Zaragas, dont les populations avaient été contraintes à un exode massif suite à un différend honteux avec le Congrès fédéral qui fit preuve, comme à son habitude, d’une corruption endémique à toute épreuve, a finalement précipité mon départ volontaire de la bulle humaine vers les systèmes de la Bordure Extérieure.
La porte des superpuissances férocement claquée une bonne fois pour toutes, c’est ainsi que j’ai rejoint le système 32MU Serpentis et La Guilde des Cartographes, qui m’a offert une nouvelle licence de pilote en novembre 3302, venant ajouter une page vierge à ma longue carrière de vieux routier de l’espace et du temps.
Renouant ainsi avec mes valeurs du passé pour un nouveau départ, et même si je dispose de vaisseaux plus prestigieux ou mieux armés, on me croisera ici ou là le plus souvent aux commandes de mon mythique « Icarus », mon tout premier Sidi.
Il en est ainsi depuis quatre-vingt-dix-neuf ans, et je ne vois aucune raison valable pour qu’il en soit autrement tant que les étoiles nous prêteront vie.
mentor | haltalopeck



Je suis connu sous le nom d’Haltalopeck, ma véritable identité étant pour moi totalement inutile. Je suis né dans un système affilié à l’Empire où l’esclavagisme est monnaie courante. Je n’ai jamais apprécié la façon dont l’Empire et ses membres considèrent les esclaves. Pour eux, ce ne sont que des marchandises.
J’ai 45 ans et suis toujours émerveillé par les étoiles. Quand j’étais plus jeune, mon Père se renseignait auprès d’une certaine personne proche de la Fédération, pour avoir accès à des informations sur les systèmes où il se rendait régulièrement. J’avais été une ou deux fois avec lui, un des très rares moments de relation entre nous. Mais passons !
Avant de piloter, j’étais esclave de ma vie. Non pas un esclave libéré de force ou par lui-même, mais bien esclave de mon quotidien. Heureusement pour moi, je n’avais pas d’attache autre que mon nom. J’ai donc choisi d’en changer et de partir de rien, tout comme bon pilote qu’il se doit, sans nom et fortune.
Je suis rasé de près, un cigare à la bouche. Je n’ai pas de moustache, les yeux verts, ainsi qu’une cicatrice sur la joue gauche occasionnée par une réparation de fortune. Quand on n’est pas mécanicien, ne jamais toucher un moteur à distorsion…
J’ai commencé comme tout le monde, avec un Sidewinder (Sidi pour les intimes), puis par un Hauler, avec lequel j’ai entamé le commerce sans toucher à la traite d’esclaves. Après quelques mois, je l’ai vendu pour un T6, et enfin un ASP Explorer. Grâce à ce dernier, je peux faire ce que bon me semble, miner et me maudire très correctement.
Mais il faut hélas savoir s’adapter dans la vie, j’ai donc fraîchement vendu mon ASP pour un Vulture et ainsi partir à la chasse à primes. C’est un passage obligé pour acquérir assez d’expérience et enfin atteindre une autre gamme de vaisseaux, voire partir en exploration aux longs courts.
Mon père m’a confié sur son lit de mort, que je devais absolument trouver la Guilde des Cartographes, qui m’aiderait à tenir le bon cap, à atteindre mes rêves.
mentor | phoenix



Bonjour à vous qui lisez ces lignes. Je vais vous raconter mon histoire, qui est loin d’être banale. Si je vous dis que je suis né en 1979, je vois déjà vos yeux écarquillés ! Et pourtant, c’est la stricte vérité.
Je suis né sur la planète Terre, il y a… très longtemps… à une époque où seule une poignée de personnes avait la chance de quitter la planète pour partir dans l’espace. Et seule la Lune avait été foulée par le pied de l’homme. Imaginez, les vaisseaux spatiaux (appelés fusées à l’époque) pouvaient décoller, mais pas atterrir. Les véhicules volants (des « avions ») partaient au combat avec des coques aussi fragiles que du papier aluminium, et les boucliers n’existaient pas ! Bref, nous sommes loin de ce que nous connaissons aujourd’hui.
Fils de fermier, depuis mon plus jeune âge, j’avais envie de voyages et de découvertes. Et à cette époque, un moyen pour assouvir cette envie s’appelait « camion ». C’est ainsi que je devins conducteur de camion pour avaler des kilomètres.
Mais malheureusement, mon père est tombé très malade. Je devais revenir à la maison pour m’occuper de la ferme le temps de son rétablissement. J’ai donc démissionné pour prendre en charge la ferme familiale.
Cela a duré quelques mois, où j’arrivais à faire prospérer la ferme. Mon père commençait à se rétablir peu à peu. Mais une catastrophe planétaire survint. Des bombes atomiques pleuvaient, et il a fallu survivre et se battre pour survivre.
J’arrivais tant bien que mal à me faire à cette nouvelle vie. Ma famille avait été décimée dans la Grande Guerre, et j’avoue que je n’avais plus vraiment de but. J’errais… jusqu’au jour où je croise cet homme, Emmett Brown, dit « le Doc ».
Il avait inventé une machine à voyager dans le temps ! Nous avions convenu de me ramener 10 ans en arrière afin que je puisse éviter la catastrophe qui était tombée sur l’humanité.
Tout était prêt. Je monte dans la machine, le Doc règle la date de destination et met la machine en marche. Un vacarme retentit, des éclairs m’entourent. Et en un instant, me voilà propulsé en 2007… 3302 !
Mais que s’est-il passé ! Je regarde autour de moi et ne reconnais rien. Je vois un ballet de vaisseaux spatiaux autour de ce qui semble être un aéroport (j’apprendrais plus tard qu’il s’agit d’une station planétaire). Paniqué, je retourne dans la machine à voyager dans le temps, essaie de la remettre en marche, mais rien n’y fait. Il faut un combustible spécifique pour chaque voyage, qui n’existe plus depuis bien longtemps : une boisson appelée « Nuka Cola ».
Je suis coincé dans cette époque inconnue. Un nouveau départ ?
Je me fais à cette nouvelle vie. Je me rends compte qu’il y a beaucoup de similarités avec les différents « métiers » que je faisais dans mon ancienne vie. C’est alors que j’ai pu prospérer, en vendant des données d’exploration ou des primes de chasse.
mentor | mads



Je suis né le 21/05/3245 à Dalton Gateway, dans le système LHS 3447, sous le prénom Mads.
Mes parents sont décédés en 3255, à la suite d’une explosion dans une usine de traitement des déchets où ils travaillaient en tant que biochimistes.
J’ai été recueilli par un oncle, ex-pilote au sein de la Fédération et patron d’une société de transport de marchandises et de passagers.
Il m’envoya faire des études à l’école de mécanique générale chez Lakon Spaceways, à Boltzmann Gateway, dans le système LTT 7548.
En 3262, alors que je rentrais à bord d’un Type-9 de mon oncle, chargé de supraconducteurs (c’étaient les vacances), une escadrille de cinq vaisseaux arborant le blason d’Archon Delaine nous intercepta dans un système perdu. Le combat dura un bon quart d’heure, et le T9 se retrouva vite immobilisé.
Je me suis retrouvé aux mains de pirates qui me ramenèrent à leur QG de Bolotov Gateway, dans le système Arakwibut.
J’ai travaillé en tant qu’esclave aux docks de déchargement du Coriolis pendant cinq années. Je rencontrais des pilotes de tous horizons, et l’un d’eux en particulier, que tout le monde appelait « Archi ».
Un jour, je l’entendis parler avec un garde d’un problème sur le propulseur droit de son Asp, qu’il ne comprenait pas : il avait des pertes de puissance.
Alors qu’il était dans la soute, en train de vérifier le déchargement, je m’avançai discrètement vers lui et lui dis que j’avais de bonnes connaissances sur ce genre de vaisseau, que j’avais fait des études chez Lakon, et que, s’il me le permettait, je pourrais peut-être le dépanner.
J’ai alors conclu un marché avec lui : une fois la réparation effectuée, il me rachèterait et je travaillerais pour lui jusqu’au remboursement de ma dette.
Cela dura cinq ans, puis il décéda. N’ayant plus de famille, il me légua son vaisseau et sa petite fortune.
Je décidai alors de partir pour Colonia. Pendant ce voyage, j’ai pris goût à l’exploration et, une fois arrivé sur place, je me suis posé à Hipparque, dans le système Pytheas. C’est là que j’ai rejoint la LGC en 3304.
mentor | smeagol



Sméagol vit le jour durant l’année 3260 sur la planète Lave, destination touristique prisée en raison de son agréable climat tropical.
Son enfance se déroula paisiblement.
Son père travaillait comme cartographe pour le compte d’Universal Cartographics sur les systèmes proches, tandis que sa mère s’occupait du foyer : une petite maison confortable, nichée dans une clairière aménagée dans la forêt primaire.
Très jeune, il se tourna vers cette forêt et, lors de longues « explorations », nota sur ses nombreux carnets divers détails sur la faune et la flore, dressant également cartes et itinéraires vers des lieux remarquables.
Ces connaissances lui permirent d’obtenir, dès l’adolescence, une certaine renommée auprès des riches touristes visitant la planète.
À la fin de son cycle scolaire obligatoire, il monta rapidement sa petite entreprise touristique, qui prit rapidement de l’importance.
Son père décéda durant l’année 3302, et sa mère fut emportée à son tour par le chagrin quelques semaines plus tard.
Il hérita alors du Cloud parental et découvrit à cette occasion les comptes-rendus de son père, ainsi que de nombreuses photos réalisées lors de ses campagnes d’exploration.
C’est donc sur un coup de tête, la quarantaine bien tassée, qu’il se retira du tourisme et investit une partie de ses économies dans une formation de pilote indépendant, puis dans un vaisseau Sidwinder.
Les premières semaines furent consacrées à réaliser du cabotage de marchandises avec les systèmes voisins, afin de se familiariser avec le vaisseau et les différentes procédures de pilotage.
Très vite, il s’aperçut que la revente des données cartographiques lui rapportait plus de crédits que le transport d’une cargaison d’œufs en poudre entre deux stations orbitales…
Sans compter le frisson d’excitation qu’il ressentait avant d’effectuer un saut vers un système inconnu : c’était comme lorsqu’enfant, il reprenait une exploration en forêt, abandonnée quelques jours auparavant, et que chaque nouveau pas le transportait vers l’inconnu.
mentor | ivard



Ivard, également connu sous le prénom de Galbert, vit le jour sur la planète A3, un monde agricole situé dans le système de Bayah. Issu d’une famille modeste de paysans, il grandit aux côtés de sa sœur cadette, Aveline, dans une ferme produisant des céréales. Cependant, dès son plus jeune âge, Galbert fut fasciné par les étoiles et passait des heures à observer le ciel, rêvant d’explorations spatiales et de découvertes interstellaires.
Malgré les espoirs de ses parents de le voir reprendre la ferme familiale, Galbert choisit de suivre ses aspirations et de se lancer dans l’aventure spatiale. Il quitta donc la ferme pour s’inscrire à l’École impériale d’ingénierie, où il suivit des cours pendant plusieurs années. Bien que ses résultats ne fussent pas exceptionnels, il obtint néanmoins son diplôme en 3283.
Il fut alors embauché par Gutamaya Corp, une entreprise spécialisée dans la conception de vaisseaux spatiaux, en tant que chef de ligne. Grâce à son travail acharné, il fut rapidement remarqué par sa hiérarchie et intégré à l’équipe chargée de la création du GU-97, un nouveau chasseur. Galbert contribua activement à sa conception, mettant ses compétences d’ingénieur au service de l’Empire.
Malgré son succès dans le domaine de l’ingénierie spatiale, Galbert ne se sentait pas entièrement comblé. Il aspirait toujours à l’aventure, à la découverte, à l’exploration de l’inconnu. C’est ainsi qu’il décida d’acheter un vaisseau personnel, un Cobra MKIII d’occasion, qu’il utilisait pour parcourir la galaxie pendant ses temps libres et ses vacances. Au cours de l’un de ses voyages, il entendit parler de la Guilde des Cartographes, une organisation prestigieuse spécialisée dans la cartographie spatiale.
Grâce à ses économies et à l’héritage de ses parents récemment décédés, Galbert postula pour rejoindre la Guilde. Cette décision marqua le début d’une nouvelle carrière, une carrière qui allait le mener aux confins de la galaxie…
CARTOGRAPHE | polus



“Polus”. Un nom bien vague et d’origine bien mystérieuse pour décrire le soi-disant nommé “Prometheus Lucan”.
Je suis né dans la station d’Andrew Yola, dans le système Shinegami en 3280. Dès mon jeune âge, on m’a enseigné les idéaux de l’Empire. Ma famille répétait sans cesse avoir des ancêtres ayant participé à la fondation de l’Empire, refusant alors d’obéir aux directives fédérales.
Tout cela me dépassait. Je n’étais pas comme eux. Ils me prédisposaient à poursuivre leurs œuvres en participant à la politique de l’Empire. Mais moi, je portais davantage d’intérêt à la science, l’inconnu, les étoiles. Ils se riaient de mes ambitions.
Réaliser mes rêves semblait mal parti. Cependant, dès lors que j’ai été en âge d’obtenir ma licence de pilote, j’ai faussé compagnie à ma famille à bord d’un petit Sidewinder de fortune. J’étais alors parti pour les systèmes fédéraux, espérant repartir sur de bonnes bases et espérer me payer tout le matériel nécessaire à l’exploration… ainsi qu’un vaisseau digne de ce nom.
J’ai donc proposé mes services divers et variés. J’ai chassé des pirates, effectué des livraisons de données et de marchandises. Je me suis ensuite lancé dans le commerce, cette fois-ci, en travaillant avec des gens affiliés à l’Empire.
Je suis devenu populaire dans bon nombre de lieux. Je pris cependant la prudence de ne pas divulguer mon vrai nom. Je ne voulais pas que l’on fasse de lien avec ma famille. “Polus” devint alors mon nom générique. Le nom qui désignait le commandant exilé, nomade… explorateur à en devenir.
Quelques années se sont alors écoulées …
Nous sommes en 3301. Mon heure de gloire arrive enfin. Je me paye un ASP Explorer ainsi que tout l’attirail nécessaire aux expéditions hors de la civilisation. Les étoiles étaient maintenant à ma portée. Il me suffisait de tendre la main pour les toucher.
Depuis ce jour, je vis ma vie d’explorateur / commerçant. J’explore la plupart de mon temps l’espace inconnu, et entre deux expéditions, je prends des contrats de livraison. Ma renommée était grandissante parmi les explorateurs.
En mai 3303, je reçus un message inhabituel. Quelqu’un qui semblait me connaître personnellement. La seule personne à m’appeler par mon véritable nom. J’étais troublé, nul ne connaissait mon nom, abstraction faite de ma famille. Cette personne me disait de me rendre “Là où je me sentirais à nouveau chez moi”.
J’ai entré les coordonnées sur mon ordinateur de bord. La destination était 32 MU Serpentis, station Herodotus.
Je portais un certain intérêt à cette communauté œuvrant pour la postérité, la paix, la recherche et le partage des connaissances de l’univers. Jamais je n’aurais imaginé les rejoindre. Arrivé sur les lieux, les mots me manquèrent pour exprimer ma surprise.
Je n’ai pas été contacté par la guilde, mais par ma sœur, qui pendant des années, s’était efforcée de retrouver ma trace. “Ember Lucan” de son vrai nom. Nous avons intégré la guilde, mais l’aventure continuait. Le commandant Polus, désignant maintenant non pas une, mais deux personnes naviguant ensemble, partit pour d’autres destinations de l’espace inconnu, mais cela est une autre histoire…
CARTOGRAPHE | AGRIMS



Un cri de rage vient couper le silence de la salle.
CMDR Agrims : NGHYAAAAAAH !
Le vieillard plisse les yeux et cogne sur la table, les poings serrés de frustration.
CMDR Agrims : Ça aurait dû être ça !!! L’intersection des vecteurs formés par PSR J1641+3627B A 1, HD 6428 2 b, 2MASS J02323627+6128255 3 et Nyeajoa FB-O e6-0 A 1 b aurait dû révéler une nouvelle planète… Il faut réfléchir plus loin, changer de méthode…
Des bruits de pas se font entendre, et quelqu’un cogne à la porte.
Assistante Shanee : Commander, Sirius Corp vient de nous envoyer un message. Ils attendent toujours nos données concernant l’étoile MS. Que voulez-vous leur répondre ?
CMDR Agrims : Qu’ils aillent se faire f…
Assistante Shanee : Commander ?
Le scientifique se vautre sur son fauteuil d’un air désabusé, passant une main dans ses cheveux blancs ébouriffés et se servant de l’autre pour amener le verre de whisky à sa bouche.
CMDR Agrims : Merci, Shanee. Vous pouvez partir.
Assistante Shanee : Si je peux me permettre, il existe des groupes de chercheurs qui gagneraient à vous avoir dans leurs rangs. Ensemble, vous pourriez…
CMDR Agrims : Je n’ai besoin de personne !!!
Agrims se lève brusquement et éclate son verre au sol dans un élan de colère.
Shanee reste muette un instant, constatant la folie furieuse qui gagnait le vieil homme, rempli de rancœurs et des histoires de trahison qu’il lui avait tant racontées.
Shanee : Puisque vous n’avez besoin de personne…
L’assistante du CMDR Agrims enlève délicatement le badge attaché à sa poitrine et le pose sur le bureau.
Shanee : Adieu, Commander.
Agrims lève les sourcils, tout en restant d’une froideur amère, le regard tourné vers la voûte étoilée, imperturbable, même par le claquement éclatant de la porte. Il finit par lâcher un long soupir, comprenant qu’il allait devoir changer de stratégie.
CMDR Agrims : Les temps changent…

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